Quelques mots sur mon parcours & moi, je suis Caroline, je suis née et j’ai grandi à Lyon.
Durant mon enfance, j’ai consulté quelques professionnels de santé pour des petits ajustements : un kinésithérapeute, pour une mauvaise posture, une ergothérapeute pour bien tenir mon stylo, j’ai donc été immergé dans ce milieu médical que je ne connaissais pas.
Et ça a été une révélation, à 11 ans, je suis rentrée et j’ai dit à ma maman “ Je serai kiné un jour ! “. Si nous en tant qu’humain, on peut apporter des connaissances simples pour permettre à quelqu’un de mieux se porter c’est magique ! Je veux moi aussi donner les clés en main aux personnes qui ont perdu certaines capacités, les aider à rétablir une santé qui leur permet de vivre “normalement” (Tout le monde n’ayant pas le même référentiel, le “normalement”, ne veut rien dire.)
Les années passèrent, j’arrive à l’adolescence, où ma santé me fait découvrir encore une fois le monde médical et non plus paramédical.
Des douleurs apparaissent, je fais des infections urinaires très souvent, j’ai des douleurs pendant mes règles.. Je consulte, on ne m’écoute pas, voire on doute de mes dires.
Il aura fallu attendre mes 22 ans, un jour aux urgences et une opération pour comprendre pourquoi je faisais des infections urinaires à répétition et attendre mes 24 ans et une autre chirurgie pour avoir un diagnostic d’endométriose soit 10 à 12 ans après mes premières douleurs. Et ce grâce à 2 professionnels qui ont su m’écouter, alors que j’en avais vu 10 auparavant qui ne m’ont juste pas entendu.
Je me suis donc dit et promis que “1. je serai kiné” mais “2. je ferai partie de ce corps médical/paramédical qui écoute ses patient(e)s et qui essaie de trouver des solutions ou d’orienter si on ne les a pas, mais on ne laisse pas tomber quelqu’un qui souffre.”
Me voilà donc kinésithérapeute en 2016, très vite j’ouvre mon premier cabinet en libéral, j’avais déjà fait des formations additionnelles, sur des week-end ou des vacances, durant mon cursus scolaire, donc déjà une patientèle bien définie avant même d’être diplômée.
Mon cabinet est spécialisé dans la rééducation de la femme et de l’enfant.
Lors de mon exercice en libéral, le lien me manque, j’ai des difficultés à ne pas avoir d’équipe, d’être seule et en plus je m’aperçois des besoins de mes patientes et je n’ai pas toutes les compétences pour les accompagner au mieux.
J’ai donc décidé de réaliser un de mes rêves, créer un centre, le Capp, où la femme arrive avec une question, un problème, un doute, ou juste besoin d’être entendue et écoutée. Des professionnels spécialisés, dont c’est le domaine d’expertise sont présents et peuvent l’accompagner de façon globale. Dans ce centre, je ne veux pas que les patientes soient des numéros de dossier, mais des personnes à part entière, comme j’ai pu avoir la chance d’être soignée plus jeune, je souhaite le reproduire car toutes les femmes méritent d’être prises en soin ainsi.
Aujourd’hui le Capp a 3 ans, j’ai 8 ans de pratique sur le terrain auprès de mes patientes, plus de 1300 heures de formation continue dont 2 diplômes universitaires.
Après avoir échangé avec mes patientes, de nombreux professionnels, et forte de mon expérience, j’ai pu comprendre les raisons pour lesquelles les patients suivent un traitement, pourquoi ils s’impliquent dans une prise en charge et ce qui fait LA différence.
J’ai donc une nouvelle fois eu envie de mettre une troisième et une quatrième pierre à l’édifice : Continuer d’informer les femmes et les familles, leur donner l’accès à l’information pour leur permettre de mieux comprendre les enjeux pour leur santé et comment mieux prendre soin de soi. Je donne des ateliers en présentiel depuis 2017 mais cette fois, ce sera en ligne pour pouvoir apporter cela à toutes les personnes qui le désirent en dehors des murs.
Puis bien évidemment, la dernière de mes idées, de mes rêves, est de pouvoir transmettre à des professionnels de l’accompagnement, qui suivent souvent en parallèle mes patientes, ce qu’est l’écoute attentive, leur apprendre les connaissances physiopathologiques pour se sentir légitime et donner confiance aux patient(e)s et devenir eux-mêmes experts dans les pathologies qu’ils couvrent par le biais d’un accompagnement humain et professionnel.
De cette envie de mettre le corps en lumière, montrer et expliquer simplement ce qu’il se passe dans tel ou tel cas, mettre des mots et des explications sur des symptômes, de savoir écouter et l’art de poser les bonnes questions, est né Corps en Lumière.
C’est donc pour toutes ces raisons, que cet organisme de formation, le projet d’une vie, s’appelle ainsi : pour mettre en évidence la magie du corps et ses secrets.